RHINATHIOL PROMETHAZINE, sirop, flacon ( cuillère-mesure de 5 ml) de 200 ml

Dernière révision : 15/09/2016

Taux de TVA : 10%

Laboratoire exploitant : OPELLA HEALTHCARE FRANCE SAS

Source : Base Claude Bernard

Traitement symptomatique  des  toux  non  productives  gênantes  en  particulier à  prédominance nocturne.

Remarque : l'association d'un antitussif et d'un expectorant n'est pas justifiée.

Ce médicament est CONTRE-INDIQUE dans les cas suivants :

·         Hypersensibilité à l'un des constituants, notamment au parahydroxybenzoate de méthyle et autres sels de parahydroxybenzoate.

·         Enfants de moins de 2 ans (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).

·         En raison de la présence de chlorhydrate de prométhazine :

o   Hypersensibilité aux antihistaminiques.

o   Antécédents d'agranulocytose.

o   Risque de rétention urinaire liée à des troubles urétro-prostatiques.

o   Risque de glaucome par fermeture de l'angle.

o   En association avec la cabergoline et le quinagolide (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

Mises en garde spéciales

Les toux productives, qui sont un élément fondamental de la défense broncho-pulmonaire, sont à respecter.

Il est illogique d'associer un expectorant ou un mucolytique à ce médicament antitussif.

Avant  de  prescrire  un  traitement  antitussif,  il  convient de rechercher  les causes  de la toux qui requièrent un traitement spécifique.

Si la toux résiste à un antitussif administré à une posologie usuelle, on ne doit pas procéder à une augmentation des doses, mais à un réexamen de la situation clinique.

Les mucolytiques peuvent induire un surencombrement bronchique chez le nourrisson. En effet, ses capacités de drainage du mucus bronchique sont limitées, en raison des particularités physiologiques de son arbre resiratoire. Ils ne doivent donc pas être utilisés chez le nourrisson (voir rubriques Contre-indications et Effets indésirables).

Dans la mesure où les phénothiazines ont été considérées comme d'hypothétiques facteurs de risque dans la survenue de mort subite du nourrisson, la prométhazine ne doit pas être utilisée chez l'enfant de moins de 2 ans en raison du risque de dépression respiratoire fatale.

Le traitement devra être réévalué en cas de persistance ou d'aggravation des symptômes ou de la pathologie.

ATTENTION CE MEDICAMENT CONTIENT DE L'ALCOOL :

Le titre alcoolique du sirop est de 3,09% soit :

122 mg d'alcool par cuillère-mesure (5ml),

366 mg d'alcool par cuillère à soupe (15ml).

Ce médicament contient 3,09 % V/V d'éthanol (alcool), c'est-à-dire jusqu'à 366 mg par cuillère à soupe de sirop, soit 1,46 g d'éthanol par dose journalière maximale, ce qui équivaut à 37 ml de bière ou 15 ml de vin maximum par jour. L'utilisation de ce médicament est dangereuse chez les sujets alcooliques et doit être prise en compte chez les femmes enceintes ou allaitant, les enfants et les groupes à haut risque tels que les insuffisants hépatiques ou les épileptiques.

Précautions d'emploi

Liées à la présence de carbocistéine

La prudence est recommandée chez les sujets âgés, chez les sujets atteints d'ulcères gastroduodénaux, ou en cas d'administration concomitante avec des médicaments susceptibles de provoquer des saignements gastro-intestinaux.

En cas d'apparition de ces saignements les patients doivent arrêter le traitement.

Liées à la présence de prométhazine

La surveillance (clinique et éventuellement électrique) doit être renforcée chez les épileptiques en raison de la possibilité d'abaissement du seuil épileptogène.

Le chlorhydrate de prométhazine doit être utilisé avec prudence :

·         Chez le sujet âgé présentant :

o   une plus grande sensibilité à l'hypotension orthostatique, aux vertiges et à la sédation,

o   une constipation chronique (risque d'iléus paralytique),

o   une éventuelle hypertrophie prostatique.

·         Chez  les  sujets  porteurs  de  certaines  affections  cardiovasculaires  en  raison  des   effets tachycardisants et hypotenseurs des phénothiazines.

·         En cas d'insuffisance hépatique et/ou rénale sévère (en raison du risque d'accumulation).

En cas d'utilisation chez l'enfant, il convient d'éliminer un asthme bronchique ou un reflux gastro- oesophagien avant d'utiliser la prométhazine comme antitussif.

La prise de boissons alcoolisées et de médicament contenant de l'alcool (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions) est fortement déconseillée pendant la durée du traitement.

Compte tenu de l'effet photosensibilisant des phénothiazines, il est préférable de ne pas s'exposer au soleil pendant le traitement.

Les  antihistaminiques  H1  doivent  être  utilisés  avec  prudence  en  raison  du  risque  de  sédation. L'association avec d'autres médicaments sédatifs doit être déconseillée (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

Liées aux excipients

Ce médicament contient du saccharose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au fructose, un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou un déficit en sucrase/isomaltase.

Ce médicament contient 3 g de saccharose par cuillère-mesure et 9 g par cuillère à soupe, dont il faut tenir compte dans la ration journalière en cas de régime pauvre en sucre ou de diabète.

Ce médicament contient du sodium. Ce médicament contient 13 mg de sodium par 5 ml de sirop. A prendre en compte chez les patients suivant un régime hyposodé strict.

Ce médicament contient du parahydroxybenzoate de méthyle (E218) et peut provoquer des réactions allergiques (éventuellement retardées).

Liés à la présence de carbocistéine :

·         Risque de surencombrement bronchique notamment chez le nourrisson et chez certains patients incapables d'expectoration efficace (voir rubriques Contre-indications et Mises en garde et précautions d'emploi).

·         Réactions cutanées allergiques telles que prurit, éruption érythémateuse, urticaire et angioedème.

·         Quelques cas d'érythème pigmenté fixe ont été rapportés.

·         Troubles gastro-intestinaux (gastralgies, nausées, vomissements, diarrhées). Il est  alors conseillé de réduire la dose.

·         Saignements gastro-intestinaux. Il est recommandé d'arrêter le traitement.

·         Cas  isolés  de  dermatoses  bulleuses  telles  que  syndrome  de  Steven-Johnson  et  érythème polymorphe.

Liés à la présence de prométhazine :

Les caractéristiques pharmacologiques de la molécule sont à l'origine d'effets indésirables d'inégale intensité et liés ou non à la dose (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques).

Effets neurovégétatifs

·         sédation ou somnolence, plus marquée en début de traitement,      effet   anticholinergique   à   type   de   sécheresse   des   muqueuses,   constipation,   troubles   de l'accommodation, mydriase, palpitations cardiaques, risque de rétention urinaire,

·          hypotension orthostatique,

·         troubles de l'équilibre, vertiges, baisse de la mémoire ou de la concentration,

·         incoordination motrice, tremblements (plus fréquent chez le sujet âgé),

·         confusion mentale, hallucinations,

·         plus rarement, effets à type d'excitation, agitation, nervosité, insomnie.

Réactions de sensibilisation

·         érythème, eczéma, prurit, purpura, urticaire éventuellement géante,

·         crise d'asthme,

·         oedème, plus rarement oedème de Quincke,

·         choc anaphylactique,

·         photosensibilisation.

Effets hématologiques

·         leucopénie, neutropénie, agranulocytose exceptionnelle,

·         thrombocytopénie,

·         anémie hémolytique.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr.

Ce médicament contient un antihistaminique, la prométhazine et de la carbocistéine. D'autres médicaments en contiennent. Ne pas les associer, afin de ne pas dépasser la dose maximale recommandée.
CONSULTER LE MEDECIN en cas de

- Persistance de la toux.

- Fièvre accompagnée ou non de signes d'infection, de pâleur ou de transpiration.

ARRETER le traitement en cas d'apparition de saignements de l'estomac ou de l'intestin.

EVITER l'exposition au soleil et aux rayons ultra-violet (UVA) pendant le traitement.
PRUDENCE en cas de conduite de véhicules ou d'utilisation de machines (somnolence).

ARRETER le traitement et CONSULTER IMMEDIATEMENT LE MEDECIN en cas de :

- signes d'allergie : rougeurs, démangeaisons (prurit), eczéma, taches pourpres sur la peau (purpura), urticaire, oedèmes, brusque gonflement du visage et/ou du cou pouvant entrainer une difficulté à respirer (oedème de Quincke), crise d'asthme, malaise brutal avec baisse importante de la pression artérielle (choc anaphylactique).

- réaction exagérée de la peau après exposition au soleil ou aux UV.

- saignements du nez ou des gencives.

EVITER DE CONSOMMER des boissons alcoolisées ou des médicaments contenant de l'alcool pendant le traitement.

En raison de la présence de saccharose, VEILLER A CONSERVER une bonne hygiène bucco-dentaire pendant le traitement.


 

Grossesse

Aspect malformatif (1er trimestre)

Les études chez l'animal :

·         n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène de la carbocistéine,

·         n'ont pas établi de données fiables de tératogenèse pour la prométhazine.

En clinique :

·         il n'y a pas de données disponibles pour la carbocistéine,

·         l'utilisation de la prométhazine au cours d'un nombre limité de grossesses n'a  apparemment révélé aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier à ce jour.

Toutefois,  des  études  complémentaires  sont  nécessaires  pour  évaluer  les  conséquences  d'une exposition en cours de grossesse.

Aspect foetotoxique (2ème et 3ème trimestres)

Chez les nouveau-nés de mères traitées au long cours par de fortes posologies d'un antihistaminique anticholinergique comme la prométhazine ont été rarement décrits des signes digestifs, liés aux propriétés atropiniques des phénothiazines (distension abdominale, iléus méconial, retard à l'émission du méconium, difficulté de la mise en route de l'alimentation, tachycardies, troubles neurologiques…).

Compte tenu de ces données, l'utilisation de ce médicament est à éviter, par mesure de précaution, au cours du premier trimestre de la grossesse. Il ne sera prescrit que si nécessaire par la suite, en se limitant, au 3ème trimestre, à un usage ponctuel.

Si l'administration de ce médicament a eu lieu en fin de grossesse, il semble justifié d'observer une période de surveillance des fonctions neurologiques et digestives du nouveau-né.

Allaitement

Compte tenu d'un  passage faible mais réel des antihistaminiques dans le lait maternel et des propriétés sédatives prononcées de la prométhazine, la prise de ce médicament est à éviter en cas d'allaitement.

Les interactions mentionnées sont liées à la présence de prométhazine.

Médicaments abaissant le seuil épileptogène

L'utilisation conjointe de médicaments proconvulsivants, ou abaissant le seuil épileptogène, devra être soigneusement pesée, en raison de la sévérité du risque encouru. Ces médicaments sont représentés notamment par la plupart des antidépresseurs (imipraminiques, inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine), les neuroleptiques (phénothiazines et butyrophénones), la méfloquine, la chloroquine,le bupropion, le tramadol.

Médicaments atropiniques

Il faut prendre en compte le fait que les substances atropiniques peuvent additionner leurs effets indésirables et entraîner plus facilement une rétention urinaire, une poussée aiguë de glaucome, une constipation, une sécheresse de la bouche, etc…

Les divers médicaments atropiniques sont représentés par les antidépresseurs imipraminiques, la plupart   des   antihistaminiques   H1   atropiniques,   les   antiparkinsoniens   anticholinergiques,   les antispasmodiques atropiniques, le disopyramide, les neuroleptiques phénothiaziniques ainsi que la clozapine.

Médicaments sédatifs

Il faut prendre en compte le fait que de nombreux médicaments ou substances peuvent additionner leurs effets dépresseurs du système nerveux central et contribuer à diminuer la vigilance. Il s'agit des dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution), des neuroleptiques, des  barbituriques,  des  benzodiazépines,  des  anxiolytiques  autres  que  les  benzodiazépines  (par exemple, le méprobamate), des hypnotiques, des antidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansérine,  mirtazapine,  trimipramine),  des  antihistaminiques  H1 sédatifs,  des  antihypertenseurs centraux, du baclofène et du thalidomide.

Hypnotique

Les hypnotiques actuellement prescrits sont soit des benzodiazépines et apparentés (zolpidem, zopiclone), soit des antihistaminiques H1. Outre une majoration de la  sédation lorsqu'il sont prescrits avec d'autres médicaments dépresseurs du SNC, ou en cas de consommation alcoolique, il faut prendre en compte également, pour  les benzodiazépines, la possibilité de majoration de l'effet dépresseur respiratoire lorsqu'elles sont associées avec des morphinomimétiques, d'autres benzodiazépines, ou du phénobarbital, et cela notamment chez le sujet âgé

MEDICAMENTS À L'ORIGINE D'UNE HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE

Outre les antihypertenseurs, de nombreux médicaments peuvent entraîner une hypotension orthostatique. C'est le cas notamment des dérivés nitrés, des inhibiteurs  de la phosphodiestérase de type 5, des alpha-bloquants à visée urologique, des antidépresseurs imipraminiques et des neuroleptiques phénothiaziniques, des  agonistes dopaminergiques et de la lévodopa.

Leur utilisation conjointe risque donc de majorer la fréquence et l'intensité de cet effet indésirable. Se reporter aux interactions propres à chaque classe, avec les niveaux de contrainte correspondants.

Associations contre-indiquées (voir rubrique Contre-indications) :

+  Dopaminergiques,  hors  Parkinson  (cabergoline,  quinagolide) : Antagonisme réciproque de l'agoniste dopaminergique et des neuroleptiques.

Associations déconseillées (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi)

+ Consommation d'ALCOOL (BOISSON OU EXCIPIENT)

Majoration par l'alcool de l'effet sédatif de ces substances.

L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.

Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.

Associations nécessitant une précaution d'emploi

+ Topiques gastro-intestinaux, antiacides et charbon : Diminution de l'absorption digestive des neuroleptiques phénothiaziniques.

Prendre les topiques gastro-intestinaux et antiacides à distances des neuroleptiques phénothiaziniques (2 heures si possible).

+ Lithium

Risque d'apparition de signes neuropsychiques évocateurs d'un syndrome malin des neuroleptiques ou d'une intoxication au lithium.

Surveillance clinique et biologique régulière, notamment en début d'association.

Associations à prendre en compte

+ Antihypertenseurs :

Majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.

+ Bêta-bloquants  (sauf  esmolol  et  sotalol) :

Effet  vasodilatateur  et  risques  d'hypotension, notamment orthostatique (effet additif).

+ Bêta-bloquants dans l'insuffisance cardiaque (bisoprolol, carvédidol, métoprolol, nébivolol) :

Effet vasodilatateur et risques d'hypotension, notamment orthostatique (effet additif).

+ Dérivés nitrés et apparentés :

Majoration du risque d'hypotension, notamment hypostatique.

+ Autres hypnotiques :

Majoration de la dépression centrale.

+ ORLISTAT :

Risque d'échec thérapeutique en cas de traitement concomitant par orlistat.

+ DAPOXETINE :

Risque de majoration des effets indésirables, notamment à type de vertiges ou de syncopes.

+ Autres médicaments abaissant le seuil épileptogène:

Risque accru de convulsions

+ Autres médicaments sédatifs :

Majoration de la dépression centrale.

L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines

+ Autres médicaments atropiniques

Addition des effets indésirables atropiniques à type de rétention urinaire, constipation, sécheresse de la bouche…

Voie orale.

RESERVE À L'ADULTE ET À L'ENFANT DE PLUS DE 2 ANS.

Le traitement symptomatique doit être court (quelques jours) et limité aux horaires où survient la toux.

Adulte

3 à 4 cuillères à soupe (15 ml) par jour.

Enfant

utiliser la cuillère-mesure fournie avec ce sirop :

·         de 24 à 30 mois : 3 à 4 cuillères-mesure de 5 ml par jour,

·         de 30 mois à 12 ans : 4 à 6 cuillères-mesure de 5 ml par jour,

·         de 12 à 15 ans : 6 à 9 cuillères-mesure de 5 ml par jour.

Il convient de privilégier les prises vespérales en raison de l'effet sédatif prononcé de la prométhazine.

Durée de conservation :

2 ans.

Précautions particulières de conservation :

A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.

Sans objet.

Signes d'un surdosage en prométhazine

Convulsions (surtout chez l'enfant), troubles de la conscience, coma. Un traitement symptomatique sera institué en milieu spécialisé.

ANTIHISTAMINIQUE A USAGE

SYSTEMIQUE (R : système respiratoire).

Prométhazine

Antihistaminique H1, phénothiazine à chaîne latérale aliphatique, qui se caractérise par :

·         un effet sédatif marqué aux doses usuelles, d'origine histaminergique et adrénolytique centrale,

·         un effet anticholinergique à l'origine d'effets indésirables périphériques,

·         un effet adrénolytique périphérique, pouvant retentir au plan hémodynamique (risque d'hypotension orthostatique).

Les antihistaminiques ont en commun la propriété de s'opposer, par antagonisme compétitif plus ou moins réversible, aux effets de l'histamine notamment sur la peau, les bronches, l'intestin et les vaisseaux.

Ils  possèdent  pour  la  plupart  une  activité  antitussive  qui  est  modeste  par  elle-même  mais  qui potentialise les effets des antitussifs centraux morphiniques ainsi que ceux d'autres bronchodilatateurs comme les amines sympathomimétiques auxquelles ils sont souvent associés.

La carbocistéine après administration par voie orale est rapidement  résorbée ; le pic de concentration plasmatique est atteint en deux heures.

La  biodisponibilité  est  faible,  inférieure  à  10  %  de  la  dose  administrée,  vraisemblablement  par métabolisme intraluminal et effet de premier passage hépatique important.

La demi-vie d'élimination est de 2 heures environ.

Son élimination et celle de ses métabolites se fait essentiellement par le rein.

La biodisponibilité de la prométhazine est comprise entre 13 et 40 %.

Le temps pour atteindre la concentration plasmatique est de 1,5 à 3 heures.

Le volume de distribution est élevé en raison de la liposolubilité de la molécule, d'environ 15 l/kg.

La fraction liée aux protéines plasmatiques est égale à 75 - 80 %.

La demi-vie est comprise entre 10 et 15 heures.

Le métabolisme consiste en une sulfoxydation suivie d'une déméthylation.

La clairance rénale représente moins de 1 % de la clairance totale et environ 1 % de la quantité de prométhazine  administrée  est  retrouvé  sous  forme  inchangée  dans  les  urines.  Les  métabolites retrouvés dans l'urine, sulfoxide notamment, représentent environ 20 % de la dose.

Variation physiopathologique : risque d'accumulation des antihistaminiques chez les insuffisants rénaux ou hépatiques.

Pas d'exigences particulières.

Liste I.


Absence d'information dans l'AMM.

200 ml en flacon verre brun de type III serti avec une capsule en aluminium avec cuillère-mesure de 5 ml en polystyrène.